INTERDIT AUX GENS BIZARRES

Binbin n’est pas que Foudevin, n’est pas que Foudebouffe… Il est aussi Foudezik…

Alors le vin, c’est bien, mais le Binbin n’est pas enfermé que dans cet univers… Voyages, gastronomie, photos, arts plastiques et bien sûr la musique bercent mon quotidien…

J’ai décidé une fois de plus de me jeter à l’eau et de vous parler d’autre chose que de vin. N’allez pas croire que ce sujet me lasse mais je pense que tout comme moi, vous êtes friands de lire et de découvrir de temps à autre d’autres disciplines…

Cette semaine fut rythmée par la découverte de deux groupes. Tout d’abord les qui jouaient Mardi au Ninkasi Gerland à Lyon… Mais l’évènement de la semaine n’était autre que la présence des Strange Boys du côté du Sonic

APRÈS L’EFFORT, LE RÉCONFORT…

Une dure journée dans les vignes des Corbines nous attendait ce samedi 21 avril 2012… (Les Corbines sont les vignes que nous bichonnons dans le 42)

Au programme, plantation de quelques 3000 ceps, tuteurs et filets de protection.

De retour sur Lyon après cette journée terrassante, il nous tenait à cœur (avec Loncle, encore) de prendre quelques Watt au Sonic, une péniche (sur la Saône=Sonic)qui accueille en moyenne 80 à 150 personnes par concert.

Les Corbines

L’occasion parfaite pour aller dénicher les nouveaux talents, approcher les futures stars et profiter de ces rares instants durant lesquels il est encore possible de converser avec eux.

Le dernier concert auquel j’avais assisté au Sonic, c’était Conan Mockassin. Cet artiste anime désormais les premières parties des concerts de Radiohead, rien que ça…

STRANGE BOYS LIVE MUSIC :

Les Strange Boys, pour être franc, ce n’est pas vraiment un groupe… Cela ressemble plutôt à un vin à l’origine sans prétention  qui vous foudroie dès la 1ère gorgée… La persistance est longue, intense et ne cesse de faire virevolter vos tympans.

Ci-joint un texte des Inrocks qui décrira ce groupe bien mieux que moi. Une description au poil. Les Strange Boys, c’est à découvrir absolument autour d’une bouteille jurassienne de chez Ganevat… C’est décalé, c’est nature mais qu’est ce que c’est Grand! GANEVANEQUE somme toute!

Bref, le message est passé. Ils sont de retour en France le samedi 28 avril 2012 du côté de Paris à la Maroquinerie, après deux étapes en Espagne et au Portugal. Ne les loupez pas car en concert, c’est détonant!

QUAND LES INROCKS S’EN MÊLENT…

« C’est une collection de riffs, tous plus cool, lancinants, sexuels, intouchables les uns que les autres : les Rolling Stones, le Velvet Underground, Iggy Pop, T-Rex, 13th Floor Elevators, The Modern Lovers, Dylan, Elvis (le chanteur s’appelle de surcroît Tim Presley) – et bien sûr, à la base de tout ça, le blues, cette musique qui a fait dérailler la guitare, lui a appris la débauche, lui a mis plein d’idées lubriques dans les cordes.

C’est avec une coolitude extrême que ces Texans récitent ainsi le cours d’histoire qu’ils ont greffé aux leçons d’éducation sexuelle – et pas question de prêcher l’abstinence, cette lubie frigide des grenouilles de bénitiers du Sud américain. Les bottes sur le pupitre, l’oeil rigolard, la mèche sale et le geste nonchalant, ces Strange Boys sont ainsi le groupe idéal pour la fête d’un lycée qui n’existe que dans les fantasmes – ou alors dans les films de Jonathan Demme, quand les Feelies deviennent l’orchestre à reprises d’une réunion d’anciens élèves.

Il y a ce côté jukebox du paradis (on parle de l’enfer) chez les Strange Boys, dont les reprises de classiques portent des noms neufs, mais jouent des airs anciens. C’est sans doute la déception de ce Be Brave, après l’étincelle, la malice, l’insolence de leur premier The Strange Boys and Girls Club : ce manque de fantaisie, de détournement de fond, qui rendait si jouissif leur hold-up de la tradition.

Alors bien sûr, les Strange Boys restent un très étrange chamboulement de l’espace temps, un anachronisme charmant, jouissif même quand s’énervent sans raison ces guitares dégueulasses, quand ils jouent des slows à emballer des chacals, quand s’élèvent très haut des mélodies achetées d’occase pour quelques pièces rouillées de 25 cents. Il ne faudrait pourtant pas que l’irrespect vire au règlement intérieur, que la branlitude devienne un fond de commerce.

Mais on imagine volontiers ces Texans taillés dans le même bois, sec et noueux, que les regrettés Jonathan Fire*Eater – des garçons qui aiment le rock’n’roll à chialer, à se damner, sans calcul, sans cynisme. Be Brave ? Pas plus de rage que de courage, bien sûr, dans cette façon très décontractée de désaper le rock, de lui retirer, l’un après l’autre, les ridicules uniformes qui l’engoncent. A poil, le rock. Au poil. »

LA SUITE DANS LES AVENTURES DE BINBIN FOUDEVIN…

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