Je n’ai pas pour habitude d’évoquer mes nouvelles trouvailles en terme de gastronomie. Je reste discret à ce sujet , n’ayons pas peur des mots, je suis un peu égoïste et je n’aime pas trop dévoiler mes planques. Divulguer les bonnes adresses et se faire piquer sa table, hors de question, nom d’un Binbin Foudevin!
LEVER DE RIDEAU :
Malgré tout, il faut bien faire tomber l’information un jour ou l’autre et lever le rideau en acceptant que vos lecteurs vous piquent votre place marquée férocement par l’empreinte de vos miches.
Alors vous restez là, désemparé de n’avoir pu trouver d’autre refuge que le pas de la porte du restaurant annoncé complet.
GASTRONOME AMBULANT :
Exceptionnellement, parce que le temps n’est pas au beau fixe, que les élections approchent à grand pas et que les déclarations d’impôts ne vont pas tarder à pleuvoir dans les boîtes au lettres, je vais faire un petit écart et tenter de vous remonter le moral en vous divulguant le nom de cette belle maison (après tout, Vincent a bien accepté de le faire en citant une de mes planques préférées).
Aujourd’hui, c’est plus fort que moi, d’ailleurs, en ce moment, j’écris ce texte avec le bout de ma langue de gastronome ambulant.
CURRICULUM VITAE :
Ils ont ouvert leur restaurant en décembre, sont passés par les plus belles tables françaises et internationales (Apicius, Roellinger, la Mamounia, le Jamin…).
L’un est spécialisé dans le travail des produits frais, l’autre est passionnée de vins. Les deux sont dotés d’une ouverture d’esprit, d’une rigueur et d’un dévouement qui me rassurent. Ici pas d’employés, ils travaillent en duo, en couple pour le meilleur et surtout le meilleur.
FUTUR ÉTOILÉ :
Je certifie que oui. Pourtant eux font tout pour ne pas l’être… La raison? Ils renouvellent leur carte tous les jours. Mais selon moi, ils n’échapperont pas à la récompense.
Quoi qu’il advienne, étoilé ou non, ce restaurant reste une de mes plus belles expériences lyonnaise en terme de rapport qualité/prix/plaisir (J’aurais pu citer : « En Mets fait ce qu’il te plaît/Katsumi Ishida », « Au 14 Février », « Le Potager des Halles »… Oups, ça y’est, j’ai encore dérapé… Quelle générosité!).
LE TEMPS, CE N’EST PAS QUE DE L’ARGENT :
J’aime perdre totalement la notion du temps au restaurant et me laisser bercer par le défilement d’œuvres d’art et le service habile et attentionné de l’hôte du jour.
J’ai failli ne pas vous donner le nom de ce restaurant, j’hésite encore…Une petite bouteille pour patienter?
Les photos présentées sont tirées du menu à 38 euros (selon l’inspiration du chef). Rien n’a été laissé au hasard, pas même le choix des épices en fonction du temps qu’il faisait dehors… Et ce soir là il pleuvait, alors le chef nous a joué un petit concerto pour piano d’anis étoilé, étoilé, étoilé…
LES PLUS DU PALÉGRIÉ :
-Une carte des vins simple mais redoutable! (Xavier Bénier, Combier, Dagueneau, Vacheron, Joguet, Domaine de Bellivière…)
-La décoration minimaliste et chaleureuse animée par des toiles et photographies d’artistes.
Rendez-vous chaque jour sur ce site pour un menu différent…
Et sur les cartes des vins aussi le Domaine de Bellivière, en Jasnières et Coteaux du Loir… si on ne l’avait pas déjà compris avec ce joli sujet c’est encore une preuve supplémentaire que c’est un lieu hautement recommandable et à valeur miam et glou ajoutée 😉
Ma nouvelle cantine 😀
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